mardi 26 mai 2015

Détecteur de fumée, doivent-ils être installé ?


Du fait de la loi du 9 mars 2010, les détecteurs de fumée sont obligatoires dans tous les locaux à usage d’habitation. Pour les logements à plusieurs niveaux, la loi recommande un détecteur par étage.

Si vous êtes locataire, ce sera à votre propriétaire d’installer le détecteur et ce, à ses frais. Par contre, le locataire doit veiller à l’entretien de l’appareil donc au changement des piles de celui-ci sauf dans les locations saisonnières, les logements meublés, les logements de fonction et les foyers-logements, c’est au propriétaire d’entretenir le détecteur de fumée.

Pour que le détecteur installé soit conforme, il doit répondre à deux critères :
  • Détecter l’incendie dès l’émission des premières fumées.
  • Emettre immédiatement un signal sonore assez puissant pour réveiller une personne.
De plus le détecteur doit comporter la mention CE et être conforme à la norme NF EN 14604.

Le détecteur doit être placé de préférence dans les couloirs ou les paliers qui desservent les chambres, être fixé le plus haut possible et être éloigné de la cuisine et de la salle de bain (lieux qui peuvent produire des vapeurs).

Une fois que vous aurez installé votre détecteur, il faut remettre une attestation de détecteur de fumée à votre assureur.

Actuellement il n’y a aucune sanction en cas d’absence de détecteur de fumée pour les propriétaires-occupants, ainsi votre assureur ne peut refuser le remboursement de votre bien parce que vous n’êtes pas équipé d’un détecteur de fumée. Mais pour les logements locatifs, la loi impose aux propriétaires d’installer ces détecteurs sous peine d’avoir leur responsabilité pénale engagée pour des dommages matériels et corporels causés par un incendie dans un logement sans détecteur de fumée.


vendredi 15 mai 2015

CMU / LAMal qui choisir ?

Si vous êtes frontaliers, deux choix s’offrent à vous : s’affilier auprès de la CMU ou de la LAMal. 
Depuis le 1er Juin 2014, la possibilité de rester affilié à une assurance privée en France a pris fin. Mais vous disposez toujours d’un droit d’option (qui doit être exercée dans les 3 mois à compter de votre embauche en Suisse, sinon vous serez automatiquement affilié à la LAMal).
Cette option à un caractère irrévocable sauf dans l’un des cas suivants : 
    • Reprise d’une activité en Suisse après avoir été au chômage.
    • Passage du statut de travailleur à celui de retraité.
    • Changement du pays de résidence.

Pour le droit d’option, il faut distinguer plusieurs cas :
  • Vous devenez frontalier à compter du 1er Juin 2014, vous avez le choix entre :
    • L’assurance maladie Suisse (LAMal)
    • L’assurance maladie Française (CMU)

  • Vous étiez frontalier avant le 1er juin 2014, vous avez exercé le droit d’option, vous restez lié au choix fait, à savoir :
    • LAMal : vous n’êtes pas concernés et restez donc auprès de l’assurance Suisse.
    • CMU ou une assurance privée : vous êtes automatiquement affilié à la CMU.
  • Vous êtes frontalier et étudiant en Suisse :

    • L’un de vos parents au moins est assuré en France à la Sécurité sociale : vous êtes couvert par celle-ci.
    • Vos parents sont à la LAMal : vous devez vous y assurer aussi.
    • Vous n’êtes plus à la charge de vos parents : Vous devez vous assurer auprès de la CMU.

Si votre choix a été de vous affilier à la CMU, votre cotisation sera calculée à partir du revenu fiscal de référence après un abattement de 9601€ par personne. Le taux appliqué sera progressif, il sera pour 2015 de 6% puis à partir de 2016 à 8%. Mais comme tous les affiliés à l’assurance maladie, il faudra aussi payer la CSG et la CRDS, qui représentent un taux de 6,1%.

Tandis que si votre choix s’est porté vers la LAMal, c’est un forfait que vous paierez, qui dépend de nombreux critères. Ainsi par exemple un adulte avec un revenu mensuel net de 5 500CHF paiera à la CMU 248€ puis 302€ tandis qu’à la LAMal il pourra se faire assurer à partir de 268€. Un jeune (26 ans) quant à lui avec le même salaire paiera le même prix à la CMU mais pourra se faire assurer à partir de 241€ auprès de la LAMal.


Pour tout renseignement n’hésitez pas à contacter votre assureur. 

mardi 5 mai 2015

Pourquoi célèbre-t-on la fête du travail le 1er mai ?


La célébration du 1er mai date de nombreuses années, en effet avant même qu’il ait une signification par rapport au monde ouvrier ou à la célébration du muguet, dans la culture celtique cette date marquait la fête de Beltaine : le passage de la saison sombre à la saison claire qui marque la reprise de la chasse et de la guerre.

La célébration pour les revendications sociales du travail date de la fin du XIXème siècle, en effet, suite à un mouvement social à Chicago en 1886 avec pour but la journée de huit heures, ce mouvement dégénère et de nombreuses personnes sont tuées. En France, en 1891 une fusillade éclate entre l’armée et des grévistes. C’est à la suite de ces événements que l’on décide de prononcer la fête du travail le 1er mai et que ce soit un jour férié.


Le fait d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX de France, plus précisément en 1561. Celui-ci reçoit un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décide alors d’en offrir chaque année aux dames de la cour. Mais ce n’est qu’en 1976 que cette tradition se confond avec celle de la fête du travail, remplaçant alors l’églantine rouge, symbole de la gauche. De plus le 1er mai est le seul jour ou la vente du muguet sauvage est autorisée pour les particuliers, mais il convient de respecter certaines règles fixés par les communes.